Il fallait réagir !

Pour tenter d’arrêter la dérive. Pour que notamment les 1 500 spectateurs qui ont assisté, le dimanche 17 juillet, à la première journée de la Palme d’Or, ne revivent plus jamais ce spectacle aussi désolant que pitoyable.
Pour que la course camarguaise retrouve ses lettres de noblesse. Pour...
La Fédération Française de la course camarguaise et le Trophée taurin Midi Libre - La Provence ont, lors d’une réunion lundi dernier, pris quelques mesures à l’encontre des raseteurs et tourneurs.
La première sera effective dès ce lundi pour la finale de la Palme d’Or à Beaucaire. En ce jour, aucun des cinq tourneurs officiels n’aura accès à la piste. La Fédération en nommera quatre qui seront chargés d’assister tous les raseteurs.
Par ailleurs, puisque les présidents de courses semblent un peu frileux pour faire appliquer le règlement (avertissement, exclusion de la piste pour de mauvais mots ou de mauvais gestes), désormais, à l’improviste, ici ou là, des représentants de la Fédération et du Trophée taurin interviendront à leur place pour distribuer les sanctions s’il y a lieu.
Des contrôles inopinés auront également lieu pour vérifier les crochets des hommes en blanc. Il semble en effet que plusieurs d’entre eux n’utilisent pas celui exigé par la Fédération.
Peut-être est-ce là une explication aux nombreuses blessures constatées ces derniers temps sur la tête des taureaux. Désormais, ceux qui n’auront pas en main le crochet fédéral seront illico convoqués devant le conseil de discipline.
Parce que la course camarguaise est au bord du précipice et que, si l’on n’y prend pas garde, elle peut faire un grand pas en avant, la Fédération et le Trophée taurin Midi Libre - La Provence se réservent le droit de prendre de nouvelles mesures durant cette saison, y compris le jour de la finale du Trophée des As !
A bon entendeur...

Quant à la saison 2006, les Instances sont bien décidées à tout mettre en œuvre pour que la course camarguaise retrouve son souffle.