Du côté de leurs adversaires, la droite a mieux tenu sa partie avec Chekade déjà très affûté et provocateur pour les plus belles actions et aussi Katif, en forme printanière.
Allouani, un peu plus sur la retenue, a toutefois montré une adresse intacte.
La gauche était plus light et seul Aliaga a montré de belles certitudes mais sans trop de réussite.

Au micro Jacques Valentin s’est échauffé la voix, sans oublier notre journal... ("La Marseillaise" ; NdR)

Pour un premier, Cyrano a su se défendre en utilisant un coup de boule dissuasif mais aussi un bon placement.
Avec Chekade et Katif, il est récompensé en allant toujours au bout de ses intentions. Aux ficelles, il sélectionne un peu plus, ne se livrant plus que sur les attaques positives tout en se décollant des planches.
Et ainsi il sauve ses ficelles.

Le suivant, Fouquet attendra la faute pour sauter derrière tous ses fans adversaires tout en montrant un intérêt exagéré pour le pourtour.
Du coup, il rentre avec ses pompons dans l’indifférence.

On avait connu Teflon plus tranchant et plus participatif.
Il a fait une course de premier en se montrant réticent pendant 13 minutes. Positionné cul aux planches, seule une belle séquence entre la 6eme et la 8eme l’a enlevé de ce cantonnement.
Zou maï, il s’est remis en son terrain de jeu préférentiel et il a rentré ses ficelles. Dur, dur...

Pour Troubadour, en pas deux minutes, il passe aux ficelles.
Une longue série, très académique, lui donne l’occasion de briller contre les barrières avec percussion. Les rasets courts de Chekade et Allouani ainsi que les longueurs de Katif sont tous conclus avec violence, corne criminelle en permanence.
Un 1/4 d’heure complet, sérieux et chaud bouillant.

Avec Roméo, il faut s’accrocher au balcon car il a l’œil à tout.
Chekade se fait anticiper deux fois et ramener en puissance, Jacques faisant retentir Carmen fort-à-propos.
Un peu moins de mobilité et il sera retenu au niveau des meilleurs éléments de la "grasilho".

Avec le 5 ème, Quo-Vadis, on a eu une prestation toute en vaillance.
Surpris en deux minutes pour les rubans, levés par Aliaga au régime sec jusque là, il se montrera hyper généreux, trop peut-être, Du coup il est pris au vire-vire.
Pour Allam la première ficelle et c’est Allouani qui le renvoie dans sa stalle dans le temps additionnel.

Quant à Jupiter, il est arrivé décidé et la tête haute.
Il n’attend que le bon moment pour s’exploser sur les planches à une hauteur inouïe. Tout est bon pour s’envoyer et même s’envoler dans l’au-delà comme après Katif.
C’est dommage qu’on ne l’ait vu à l’oeuvre que dix minutes car à 9 piges maintenant il serait bien de le juger sur un temps de course normal. Même si on doit protéger un peu plus les barricadiers de son espèce.
Peut-être à Beaucaire pour le Muguet ?