N.C.m. prov. Tarnagas en languedocien.

Pie grièche...

mais aussi oiseau de légende...

Le «  tarnaga  » est un oiseau légendaire, fabuleux (dans le vrai sens de ce mot : feint, imaginaire, qui vient de la fable).

Il est de la même famille que le « cache-guidon » et le « semble-figue ».

  • le « cache-guidon » que l’on ne peut tirer vu que s’il vient se percher à l’extrémité du canon de votre fusil, dont il cache le guidon (d’où son nom)
  • le « semble-figue » qui se suspend, immobile à une branche et « semble une figue ». On n’y fait donc pas attention.

Le « tarnaga », lui, vit à flanc de coteau ; aussi a-t-il une patte plus courte que l’autre.
Laquelle ?
Cela n’a pas d’importance et l’histoire ne le dit pas.

Pour le chasser, point n’est besoin de fusil.
Quand on le voit, on l’appelle ; il se retourne ; alors il perd l’équilibre, tombe et se fracasse le crâne. On n’a plus qu’à le ramasser.
« Mais, s’il vient de face ! » direz-vous. « Oh, si vous posez de ces questions oiseuses ! Pour qu’il se retourne, on n’a qu’à le suivre ; voilà tout ! »

Plus sérieusement, à propos du tarnaga ou darnagas , voici ce que nous dit Le Trésor du Félibrige :

Merci Revenant.