Originaire de Mauguio, François Manchon depuis son plus jeune âge est un passionné de taureaux, de courses camarguaises et de corridas. "À l’époque, c’est mon père Raphaël qui allait aux corridas qui m’a fait découvrir cette passion", souligne François. C’est à la quarantaine en 1986, qu’il intègre la troupe El Gallo à Aigues-Mortes, après avoir été repéré lors de l’animation d’un mariage.

Il y restera trois ans en tant que danseur de peña.

Un danseur fougueux
En 1990, il intègre la peña La Gardounenque de Remoulins. Meneur et fougueux, ce danseur symbolique avec son chapeau haut de forme et sa cape, y exercera pendant 26 ans, rythmant ainsi les pas de la célèbre peña et y orchestrant avec maestria les défilés. "J’en garde un très bon souvenir", note-t-il. Après quoi, il rentre à la peña Carmagua de Redessan. Actuellement, avec ses 77 printemps, François toujours très sollicité a intégré la peña La Provençale de Nages-et-Solorgues, où il exerce toujours ses talents et sa passion. Seul regret pour lui qui, durant près de quarante ans, aura évolué dans toute la Camargue, lors de fêtes votives et de courses dans les arènes : " Celui de ne pas trouver de jeunes pour assurer la relève."

En 2014, il reçoit la médaille de la part du comité de la féria d’Arles, qui vient récompenser une personnalité du monde de la tauromachie espagnole ou camarguaise, en signe de respect et d’admiration.

Résidant depuis 1968 à Castries, il a exercé le métier d’artisan menuisier-ébéniste pendant quarante-six ans. Marié, il a deux enfants. Un virus qu’il a transmis à Nicolas son fils, qui est membre du Cercle Taurin Le Trident de Castries, élu au comité directeur de la Fédération française de course camarguaise, président de l’association des présidents de courses camarguaises et responsables de délégués de course de l’Hérault.

Les autres passions de François : jouer un peu de la trompette et de voyager en Espagne.