Athos des Baumelles 702 : ouvre les débats et d’une belle manière.
Placement, vitesse pour rencontrer le blancs, il faut pas lui faire à l’envers sinon il ne vient pas. Tantôt droitier, tantôt gaucher, ses finitions aux bois cornes menaçantes lui valent les honneurs. Allant à más aux ficelles, son coup de revers à l’encontre pose soucis, et il se montrera anticipateur et finisseur.
Solide premier qui rentre avec les honneurs.

Prince de Chauvet 407 : lui aussi il connait la musique et on ne lui fait pas le coup de la montée.
Venant fort et finissant tout autant, les honneurs retentissent dans les séries ou le biou joue des cornes pour en découdre. Mauvaise entente entre les tourneurs aux ficelles et le rythme faiblit et le biou prend les rasets au compte-gouttes. Mais quand il les prend, il ne change rien en son comportement.
Carmen,

Catillon de Blanc 712 ; ce jeunot est un monstre de bravoure et de vaillance.
Tout au long de ses 7 min passées en piste où le biou n’a rien refusé, prenant les séries les unes après les autres, sous le Bizet et se montrant percutant à gauche quand on lui en laisse l’occasion.

Jupiter de Lautier 382 : en vieux briscard, il ne se donne que sur les rasets arrêtés.
Vaillant au vire-vire, coupant le terrain, il se fait vite monter dessus par des blancs motivés mais le Bizet retentit car le biou ne lâche rien. Aux ficelles, le biou jouera les centristes et pas assez entrepris, il attend l’adversaire. Les hommes se reprennent à la seconde et le biou nous montre toutes ses capacités.
Carmen à son retour.

Iroko du Brestalou 703 : vainqueur du jour et de la finale des ligues PACA en 2012, il est vif et rapide enchainant les séries les unes après les autres avec un jeu de tête méchant à l’encontre et ses arrivés serrées aux bois lui valent les honneurs.
Aux ficelles, il ne lâche rien lui aussi et les hommes notamment Pradier nous distille de beau raset ou le biòu joue des cornes pour finir en accélérant jusqu’au bois.
Carmen à son retour.

Shogun de Layalle 526 : rapide lui aussi, finitions aux bois avec ses bannes menaçantes, le Bizet pour sa vaillance.
Sans être percutant aux bois, il enchaîne les séries avec brillance et vaillance et son jeu de cornes à l’encontre lui permette de rentrer ses deux ficelles aux toril, sous l’air du Carmen.

Cabanen de La Galère ( hp) 846 : comment juger un taureau qui ne prend que quelques rasets dans son quart d’heure car ses adversaires ne lui en donne pas la possibilité ?
Zbiri essaie mais seul, le biou s’ennuie vite et saute seul. Les blancs ne se reprennent que tardivement et le biou aura pu montrer de l’envie et de la vaillance.