Lou Barri ouvre le premier quart d’heure. Mobile à l’extrème il passe les barrières jusqu’à se structurer quelques peu pour céder ses attributs dans une série consenties. Aux ficelles il nous gratifie de quelques anticipations sympathiques ; prend tout sans refuser mais s’essouffle de rage. Il rentre épuisé sans avoir manqué de bravoure sa seconde ficelle.

Eylau tape du mourre au premier gland sur Maurel. Il démontre qu’il ne faut pas trop traîner à la sortie. Sans trop de placement, il tente de se défendre du centre. Les hommes ne lui laissent que peu de chances. La première pelote tombe sous le crochet de Ruiz et lâche quatre jolies finitions pour défendre la seconde.

Louguechou aura peu de chance à son tour, les tenues blanches y tombent dessus. Il se livre sans relâche et s’épuise par bravoure. Mais il résiste, se lâche et décoche deux boulets aux planches sous le disque. Véloce, doté d’accélérations intéressantes sous le harcèlement des crochets. Il demande à prendre un peu d’expérience. Il finit par céder sa première ficelle à Zini et rentre sa seconde sous le disque.

C’est après un petit café sympathique que le nerveux et agressif chasseur Cruchot nous propose sa prestation. Il cède Cocarde et glands dans les quatre premières minutes pour nous mener aux pelotes. Oudjit et Bouhargane bossent ! Il n’hésite pas à changer de terrain s’il en est besoin et se place pour attendre des tenues blanches plus prudentes. Il prend fort des rasets posés, réfléchis. Une belle série voit s’envoler la première ficelle dans le crochet de Maurel et cède la seconde à Clarion. Il rentre sous l’air de Bizet.

Toronto perd ses premiers attributs sous les assauts dans les premières minutes de course. Ils se fait plus réfléchi. Ses fines aiguilles tentent de faire mouche à la poursuite. Plus posé il surveille, il baisse la tête, ce qui n’arrange en rien les hommes. Les tenues blanches enchaînent sans trop déstabiliser une fin de quart d’heure mesuré. Il rentre ses ficelles sous le disque.

Mexicain plus intéressé par les gradins et la contre piste, les hommes ont du mal à lui soustraire un moment d’attention. Les tenues blanches ne parviendrons pas à le motiver. Il préfère aller chatouiller les pieds des spectateurs médusés. Un quart d’heure sans grand intérêt !

Tirosse attaque fantasque et rageur. Mobile véloce au contact de l’homme il pousse et passe la tête et défend ses précieux attributs avec rage.. Il se chauffe et devient très sérieux aux ficelles. Une Blessure à la patte écourtera malheureusement un quart d’heure prometteur. À suivre.


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