Bouvine et Traditions
Bouvino e Tradicioun
Graveson
Vauban compétent et les bourgeons Fustié, Pèlerin et Saint-Eloi
Le Trophée de la Roubine a échappé aux intempéries de mise en ce début de printemps et le président Sébastien Archet a pu arborer son plus beau sourire... et pousser un ouf de soulagement.
Avec au programme, une course complète de la manade Jean-Claude Blanc, les afeciouna se sont déplacés vers les typiques arènes provençales.
Après un beau spectacle folklorique par le groupe la Ribambello,avec la jeunesse du village en majorité, la capelado a été lancée et ils étaient 9 à se présenter. Tous ont participé et l’équilibre s’est ressenti au palmarès.
Pour débuter la séance, l’expérimenté FANDANGO(535) va faire jouer son métier, avec des poussées plus pointues sur les gauchers où il passe le museau.
Il aura fallu 11 minutes pour le voir défendre ses ficelles. Et quand il se sent menacé, il se retient, obligeant les hommes à le charger. Il les conserve sans aucun souci.
Le second, un bestiau de 6 ans, FUSTIÉ(000) est particulièrement armé le bougre.
Généreux, après s’être échauffé, il va assurer plusieurs séquences enjouées. Les blancs hésitent à mettre la main et ça lui permet de mettre la pression. Et quand Robert va le chercher, il se dresse sur l’estribo. Allant en progression, il exprime sa méchanceté en beuglant, tout en ayant un oeil à tout. Et lui aussi, les ficelles ne sont pas levées.
Encore un monstre de volonté que ce TESTU, (845) lui aussi un grand bannu qui se livre sans retenue.
Tout est ramené au ras des planches, avec de la force et dans de nombreuses occasions, il se jette sur ses proies. Il aura manifesté beaucoup de tempérament et il sera présent pendant 12 minutes.
En place de 4eme, VAUBAN est entré avec le plein de dynamisme, se lançant puissamment derrière les plus entreprenants.
Maurel, Charrade et Gaillardet se font placarder à l’arrivée. Les rasets courts, il les apprécie, profitant d’enfermer. Sur Bernard, il s’envoie en biais et carmen joue. 14 minutes brillantes.
Le suivant, VERDOUN (862) va se montrer mobile dans un premier temps.
Quand il se place, il accepte quelques rasets, avant de se déplacer à nouveau. Brouillon, il manque de tenue et le travail est du coup décousu. Et de la sorte, il rentre ses ficelles.
Le 6eme, SAINT-ELOI,(050) solidement armé lui aussi, semble animé d’intentions barricadières.
Il le démontre avec des frappes ciblées et même des sauts dans l’action. A 6 ans, il est prometteur. Bien sollicité dans les longueurs, il est menaçant sur les arrivées comme sur Soler, Ouffe ou Robert. A revoir sans se retenir. Les 2 ficelles au toril et 8 carmen.
Quant au dernier, PELERIN,(000) encore un 6 ans, il est déjà connu pour ses envolées.
Du coup, aucun cadeau ne lui est offert. Pourtant, quand il est consenti avec la manière, il sait s’impliquer. Vif et puissant, il raccompagne avec une grosse volonté. Lui aussi, il est plein d’avenir.
