(...) Jean et Marcel héritent de la part de leur père Casimir, alors que leur oncle Jacques garde la sienne.
Il n’y aura cependant pas séparation du troupeau, et ce sont Jean et Marcel qui vont prendre la direction de la manade, Jacques s’occupant plutôt des terres agricoles.

La manade sort en 1951 sous le nom : Raynaud Frères *

Mais les grands cocardiers ne se renouvellent pas au gré des manadiers et malgré le compétence de Marcel et de Jean, la manade va glisser sur le pente descendante, tant il est difficile de se maintenir longtemps au sommet.

Evêque quitte la piste en 1960 à Beaucaire, Régisseur , le 5 juin 1961 à Mouriès, Escamillo continue avec le fantasque Chauve, capable du meilleur comme du pire, puis, avec Banaru, Madur, Bandit, Bajan, Aubaisien, Têfle, mais ces jeunes n’auront jamais la valeur de leurs aînés et la manade rentre dans le rang.

Bientôt ce sera le creux de la vague qu’ont connu bien des manadiers et, le dernier en date, le sinistre de 1982.

Mais les Raynaud bien relayés par le fils de Marcel, Frédéric, 24 ans, cinquième génération de la manade, ne sont pas près d’abdiquer, bien au contraire. héritiers d’une passion ancestrale de la bouvine, ils ne pourraient vivre sans taureaux et espèrent en des jours meilleurs.

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