Salin de Giraud - Finale des Ligues PACA

A la veille de la Finale de Arles, les petites arènes de Salin de Giraud avaient affiché presque complet pour cet évènement.
Disons que le Club Taurin local accompagné de la Fédération avait mis les petits plats dans les grands. Bonne organisation donc, bon choix de Taureaux et des stagiaires qui se sont donnés à fond pour mettre en valeur le bétail.

Le 1er sorti le 713 du JONCAS tourne, ne se fixe pas, saute par moment, il n’a que 6 ans mais honore les rasets vaillamment

Le BAUMELLES 729 ensuite est plus vif, il se jette sur le raset.
A son âge 6 ans il sait déjà se caler dans l’angle pour recevoir les appels. On ne peut que lui faire des départs de la planche, propres et bien consentis.

Le 703 de LAUTIER est un pur produit de la race, vif, réactif au moindre appel, il sait aller taper à la planche.
C’était sa 7ème sortie déjà et une bonne connaissance de la piste .

En 4ème le LAYALLE a été pour moi le meilleur de l’après midi.
Un beau spécimen qui ne fait aucune faute de placement, se cale, vient fort sur le raset et va jusqu’à couper le terrain.
Les Carmen résonnent et les stagiaires même face au danger et à la difficulté ne baissent pas le rythme. Les passages sont osés, les finitions percutantes.
Une très belle prestation, un taureau complet ; pourtant il n’a que 2 sorties. Son numéro : 726

Le RAYNAUD est plus jeune, 5 ans, 863, de bons principes même s’il quitte le raset par moments.
Sans accélération, il sera un peu épuisé par le nombre de rasets, il se gardera sur la fin.

Le MOGADOR est un 800 également (863) mêmes constatations que le précédent.

Celui qui sort ensuite est une boule de feu un LAURENT, percutant, agressif, vif ; il prend tout, accompagne avec une accélération même sur les longueurs.
De la 1ère minute à la dernière il aura accompagné et tapé ou s’envoler sur des jeunes qui prennent plaisir à le faire briller.
Une prestation bien orchestrée par le président de course qui s’emballe et emballe le disque.
Barricadier dans l’âme, les Laurent vont devoir protéger ce 703 à outrance.
Henri me dit qu’il lui fait penser à MARLOU. L’avenir nous le dira mais déjà il obtient le prix du jour et enfin un trophée aux Marquises cette année.

Le CAVALLINI en dernier est aussi un barricadier, sauteur mais plus franc et se donnant facilement.
De nombreux Carmen pour le plus grand plaisir de ces jeunes Tenues Blanches qui s’y délectent. Le président demandant plusieurs fois fort justement des temps de repos pour ce 835 qui terminera bien l’après midi.

Si les taureaux ont brillé s’est grâce à ces jeunes raseteurs qui n’ont jamais baissé les bras et surtout dans un travail propre, et des gestes limpides sous l’œil vigilant de leur professeur Cyril Garcia.

Ils ont pour nom De Andrade, Gibert, Ayme, Carrara, Hassab, Martinez.
Il mériteront le Carmen général en milieu de piste au final avec les manadiers.