Aussitôt, ce lit apparut à côté de lui.

Étonné, l’homme s’y acantouna en disant que le comble du bonheur serait atteint si une pétronille venait masser son dos escaguassé par les longues journées à cheval.

Une poulida jeune fille apparut et le massa très agréablement d’abord avec les mains puis avec son tafanari. Elle le massa, l’esquicha en commençant par le dos et finissant bien sûr par l’embounigue.

"J’ai faim, se dit l’homme, et faire un racati en ce moment serait une bonne chose."

Une banaste surgit, chargée de mets aussi succulents les uns que les autres. Les caguarolles, fougasses, coupetades, pognes étaient accompagnés de cebettes fraîches et d’une bouteille de Clinton.

L’homme se régala. Il mangea et il but son saoul. La tête lui tournait un peu. Ses paupières, sous l’action du Clinton et de la fatigue, s’abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur le lit, en pensant encore aux merveilleux événements de cette journée extraordinaire.

"Un petit penequet d’une heure ou deux, se dit-il, me ferait grand bien. Le pire serait qu’un biòu passe par ici pendant que je dors."

Un tau surgit aussitôt, le baroula et lui mit une lippe mémorable.

Vous avez en vous un Tamaris à Souhaits qui attend vos ordres.

Mais attention, il peut aussi réaliser vos pensées négatives et vos peurs. En tout cas, il peut être parasité par elles et se bloquer.

Ça s’appelle le mécanisme des soucis.

La seule finalité d’un crochet c’est d’enlever l’attribut ; les seules choses qui l’en empêchent c’est la peur d’échouer et la volonté de réussir du raseteur.

Bernard LIBRA, d’après une métaphore d’Emile Coué