À l’appel de Raymond Arnaud, ils étaient 12 à se présenter, les prévus plus Sabri Allouani et Julien Rey.
Avec son capital de 8 points d’avance Loic Auzolle à contrôlé la menace Chekade jusqu’au bout avec un sprint en 2ème mi-temps.

L’orage qui menaçait est tombé sur COLVERT de Chauvet...(4.18) En deux minutes, il est aux ficelles avec une blessure au-dessus de l’oeil( crochet ou non ?) .
Mais il a eu le temps de montrer ses capacités de finisseur, certes qui l’ont épuisé . Dans le dernier tiers, il a perdu son envie, terminant sa course dans l’indifférence.

Le vétéran DAUDET de Fabre-Mailhan (14 ans) (0.21) n’a rien lâché malgré la pression.
Chekade avec la coupe, la cocarde et un gland titille Auzolle, revenant à 3 points... Sa principale défense est un gros coup de tête et il s’en sert le bougre.
Aux ficelles, il manque nettement de travail et malgré des enchères incitatives, il les enferme avec une grosse bronca...pour les blancs.

Sorti 3ème, BRUTUS de Lautier, (55.2) claque tout de suite 2 gros coups derrière Chekade et Allouani et sur le même, illico, il va très loin.
Après quelques déplacements, il trouve son terrain et quand on va le chercher, avec la manière, il conclut puissamment , dont un atomique sur Katif. La 1ère ficelle pour Allouani et la seconde au toril avec l’ovation, fort méritée. Une grosse séance, comme au bon vieux temps.

Entracte et Auzolle n’a plus qu’un point d’avance sur Chekade.

Sort alors SULTAN de Nicollin (28.5)et le festival de mauvais rasets est en route...
Auzolle retrouve sa main en levant les deux glands et dans ces conditions, le taureau se rapproche des planches pour être récompensé . Mais comme toujours, personne ne cherche à ouvrir les ficelles et il se trouve délaissé .
Parfois il signe un éclat en enfermant Favier(Carmen). Rey s’octroie le premier cordon à 600€ et l’autre est pour le char.

MATUTE de Saint-Antoine, âgé de 15 ans,( 05.9)à trouvé la piste beaucairoise un peu large.
Mais ce qu’on lui demande il le fait avec énergie. Lui aussi le front en sang, il est victime de rasets à la limite de la correction. Et en 9 minutes , il est au toril.

C’est NICOLAS de Janin (5.23) qui se présente en 6eme position.
90 secondes pour les ficelles et une minute plus tard, il n’en reste plus qu’une...
Pas le temps pour lui de se retourner.
Le travail est trop intermittent et de la sorte le taureau prend le centre. Mais même si on le déloge, il manque de vigueur.
Et Auzolle prend de l’avance en levant l’autre( 10 minutes).

Le dernier, LITEC de Cuillé, (07.5)donne l’occasion à Loic Auzolle de remporter la 86 eme Palme d’Or.
Quant à la course du taureau, elle est à l’image de la course en général, pas terrible et la morosité ambiante itou !