Course de Pelissanne
Raplaù fait impression...pour le Trophée du Raplaù
Après l’inauguration du toril ce matin ( la Marseillaise non invitée...), la course a pu se dérouler, malgré les menaces célestes et une belle chambrée a pris place sur les gradins, attirée par le casting des blancs avec la présence de Joachim Cadenas et des jeunes François Martin( 11pts) et Vincent Marignan (14 pts).
Enzo Bernard (8pts), Stephane Dunan (3pts) et un entreprenant Nicolas Favier (7 pts) ont affronté tous les taureaux, pour permettre la réussite de la course. Sans oublier l’expérience de Jean-Louis Ricci.
GABIER de C.Ribaud : 40 secondes pour les rubans...
Quelques mouvements d’humeur aux ficelles, mais dès la 3eme minute, F.Martin lève la première. Bien consenti, il s’autorise plusieurs frappes mais à la 9eme, Marignan le renvoie au toril en musique.
MUSCADIN de Fournier et Fils : Très généreux, il tient 2 minutes ses attributs, tout ense dressant en plusieurs occasion, notamment après Dunan et Marignan.
Il récidive sur F.Martin avec conviction. A 11 ans, il est encore bien fringant. Cadenas le titille et fait jouer Carmen. Qui lui est accordé à sa rentrée, avec sa 2eme ficelle.
LUCAS de La Galère : l’ancien, avec son imposante armure, se fait respecter avec l’utilisation de son coup de teston.
Quand il a l’homme dans sa mire, il n’hésite pas à frapper en conclusion. Sans aucun refus, il assure largement son contrat, rentrant une ficelle avec son unique récompense.
RAPLAÙ de Chauvet : sous ses airs de faux calme est un cocardier, un vrai.
Quand on le provoque dans les règles, il appuie en passant le mourre aux barrière. Cadenas, tout en style, décroche la première bobine. Et sur la trompette, Ricci lui prend la seconde, mettant un terme à une course serieuse.
DALLOZ de Cuillé Frères : très mobile, parfois trop, il va interdire un travail organisé. Toutes les attaques se font à la traverse...
Mais quand Cadenas court enfin avec lui, il lui saute dessus...comme au temps de sa jeunesse. Deux, trois rasets arrêtés montrent qu’il peut le faire, mais le tout a été dans un déficit de conviction. De la sorte, il rentre ses ficelles.
APOLLON de Bon : le géant du Sambuc va effectuer son quota d’évasions.
Puis, il va s’envoler derrière Bernard et par la suite, il va répliquer mais il a eu une pénurie de carburant. Aux ficelles, il devient plus posé, donnant des reponses intermittentes. Du coup, il les garde.
CAMPAGNIÉ de Fabre-Mailhan : hors-points, il va faire preuve de dynamisme, en se livrant avec application et implication.
Il rétorque à toutes les propositions qu’on lui présente, en faisant la preuve de cette réputée bravoure de la race. Il cédera ses cordons avant le temps réglementaire.