Istres
Grillon et Robert la motivation en plus}}
Le Palio et son immensité de piste n’arrive pas à déplacer les foules et c’est navrant tant les efforts fournis par le Toro Club Istréen sont louables.
Sans oublier un accueil qui est à la hauteur.
Ce concours de 6 manades provençales a été raseté par 10 tenues blanches secondés par 4 tourneurs, et on ne peut pas dire qu’ils se sont battus pour la "loi travail".
Allez, deux ont mouillé le maillot, le jeune Geoffrey Robert (9 pts) et le " rouge" Joffrey Ferriol (3 pts), la gauche supérieure à la droite, avec Zbiri (4 pts) et Deslys (3 pts).
Soler a été effacé, Aliaoui (2 pts) guère entreprenant, Martinez, le local avec 5 pts, s’est montré intermittent, Roig inefficace, Gauthier(4 pts) et le mystère Marquier (2 pts) qui semble en manque de confiance.
Constat 12 ficelles et aucune de levée.
Et ce malgré les efforts de la présidence menée par Philippe Gibert.
Un premier solide que ce CANAILLE de Richebois.(742)
Collé contre les barricades, avec ses grandes"bannes", c’est mission impossible. Il prend un raset et il se replace. Et même l’autorisation de le tourner tête à la planche n’y fait rien. Il reste"testard". La coupe à la 10 ème minute....
Un gland sur la sonnerie pour Gauthier et le reste au toril, en silence.
Plus coopératif, RAPLAÙ de Chauvet (811) se livre dans les séries avec vaillance.
4 minutes après son entrée, il est aux ficelles. Bien consenti, il est dans le jeu et quand il peut, il va au terme de ses intentions, sur Deslys et Gauthier entre autres. Elles rentrent sans la musique qu’il aurait pu écouter.
Après un laps de temps de repère, AMARILLO de C.Ribaud (710) va se lancer dans la bataille avec régularité.
Alternant le plus rude et des séquences plus généreuses, il peut pousser, y obtenir carmen et dénigrer certains passages. Les bobines rentrent, avec lui, la musique.
Entré avec agressivité, PEDRO de Lautier (612) va mener quelques belles reparties à son terme.
Sa tenue près des barrières suscite des passages hétéroclites. Parvenu aux ficelles, il va se placer comme il faut, n’etant pas ainsi débordé. Et en toute aisance (et un 4eme carmen), il va rester ficelé...
5 minutes sans le moindre frôlement...
Du coup, GRILLON de Pagès (957) va s’évader.
Craint pour ses fulgurances, il est observé. A la 11eme, la coupe pour Ferriol ! Puis il saute sur Robert sans tendresse, le percutant dans la foulée. Dans la dernière minute, la cocarde à 190€ pour Aliaoui. Et avant de repartir avec ses deux glands, il va sauter après Ferriol.
Dominateur, il est à revoir volontiers.
Un saut avant la trompette et CILAOS de Gillet (866) annonce la couleur.
Puis les rubans s’en vont en 3 coups de crochet. Robert le sollicite dans les normes et le retrouve sur son dos.
Peu consenti, il va pouvoir garder ses ficelles sans surprise aucune...