Le 01 mars 2020

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Pour les personnes qui ne sont pas au courant de notre mobilisation et afin de clarifier la situation, et surtout éviter les ragots, ne voulant pas le soutien de la presse partenaire de la FFCC, qui depuis nous porte de l’intérêt pour faire du buzz, je vais vous expliquer nos revendications et depuis quand on nous dénigre.

1) La corporation des raseteurs n’est plus représentée au sein des instances fédérales

(Comité directeur depuis le 19 décembre et bureau fédéral fin novembre) pour les simples et bonnes raisons que nous ne sommes pas écoutés, ni concertés pour le projet compétition où nous sommes les premiers concernés, ni le projet arbitral (un mouroir à raseteurs et un favoritisme d’arbitre).
On est juste bon à subir les nouveaux règlements.
Alors que l’article 280 titre 11 livre 7, dit le contraire que ce soit pour les manadiers ou les raseteurs.
TITRE XI — RESPECT DES STATUTS ET REGLEMENTS
Article 278 — Acceptation
Article 280 — Champ d’action
Le taureau et le raseteur étant les éléments primordiaux de la Course Camarguaise, toute décision de la Fédération les concernant, devra avoir l’accord des associations de Manadiers, de l’Association des Gardians salariés et de l’Association des Raseteurs pour pouvoir être appliquée, à condition de ne pas mettre en cause le fonctionnement de la Fédération.

2) La résurrection du groupe 4.

Ce projet est arrivé sans plus ou moins de concertation et dans l’incompréhension totale.

On ne choisit pas la destinée d’un raseteur, c’est à lui de choisir s’il veut faire de la compétition ou courir hors trophée, d’autant plus que l’on a un trophée de l’avenir vieillissant.
Ils ont tous entre 3 et 4 de Ligues.
Une solution était trouvée, mais au dernier moment elle a disparu du vote au comité directeur.
Un contrat d’un an au trophée de l’avenir, soit ils font leurs preuves, soit ils arrêtent.

3) Le projet arbitral et disciplinaire.

Projet présenté le 28 novembre lors du comité directeur.

Les raseteurs élus au bureau fédéral ont démissionné car ils étaient contre ce projet. Alors que fait-on, et ben on le représente au comité directeur du 19 décembre.

Un projet demandé par le ministère soi-disant mais où toutes les parties ne sont pas forcements licenciés, un projet destiné à faire payer 100 euros à la personne qui arbitre par l’arène qui organise.

Alors pourquoi ne pas remettre des juges de pistes intègres.

On parle de projet arbitral sous l’égide du ministère alors qu’on n’est même pas capable de faire une compétition intègre, c’est une course aux points.

Le souci c’est que la saison s’arrête le dimanche qui suit le 11 novembre et en 3 mois on veut révolutionner la course camarguaise.
Alors que lorsque on s’engage à prendre nos licences, on s’engage à suivre le règlement fédéral, mais celui-ci sans cesse entre le moment où on les prend et le moment où la compétition commence.
Quelle est cette politique ??

Va-t-on présenter un projet jusqu’à sa validation... le projet comprend un code disciplinaire qui vise à sanctionner chaque les raseteurs uniquement, Car les gardians manadiers ne sont pas affiliés au ministère des sports mais à l’agriculture.
Où va-t-on ??

4) Prévention et avertissements.

Depuis le mois de décembre on prévient les instances fédérales, via son président, sans succès.

En décembre on a fait des promesses électorales qu’en janvier tout sera réglé.

En janvier ce dernier, nous a dit : "je vous promets au prochain comité directeur du 10 février tout sera réglé".
Ce Dernier a été décalé, car Plus d’un tiers de ses membres n’étaient pas licenciés.
On n’allait pas recommencer les mêmes erreurs que la saison précédente.

Au comité directeur toujours pas de changement, pardon, si, une future ex-démission du président actuel.

Alors qu’on s’était engagé à prendre nos licences si les points de discordance étaient traités et régler.
Et ben final on est le 1 er Mars, hormis faire des promesses électorales on n’est ni écoutés, ni représentés dans cette fédération sportive où le seul sportif est le raseteur.

Tout le monde décide pour nous les raseteurs et surtout sans nous les raseteurs.

On est désolé de prendre les aficionados en otage, mais c’est le seul moyen qu’on à trouver pour se faire entendre.

En Espérant que notre président de la FFCC prenne pour une fois ses responsabilités et ses engagements, et non pas des paroles futiles, qu’il a tenus auprès de la corporation des raseteurs, pour pouvoir débuter la saison sereinement.

Président,
Thomas DUMONT