25 juillet 2018. Saint-Christol.
Complète de la manade Nicollin. 44ème Souvenir Louis-Gros
En clôture de la fête votive de Saint-Christol, les arènes Louis-Gros, situées sur l’Avenue de la Bouvine, ont accueilli la traditionnelle complète de la manade Nicollin, dans le cadre du 44ème Souvenir Louis-Gros, supporter historique de la ‟marque”.
Fidèle depuis toujours à la devise rouge et verte, les témoignages de l’attachement de la commune héraultaise envers la manade fondée par Charles Combet sont nombreux :
- la Rue Nourrit, du nom de l’un des gardians de Fernand Granon.
- les pots de fleurs municipaux peints en rouge et vert, de même que le portail des arènes et la porte du toril.
- la statue de Barraïé, triple Biòu d’Or (1988, 1989 et 1992), qui n’a pourtant jamais couru à Saint-Christol, située au centre œnotouristique.
Jean-Pierre Durrieu, l’historique baile-gardian, était présent et a partagé ses souvenirs avec les supporters de la devise, tandis qu’ « un nostalgique de Ventadour » a primé pendant la course.
En ouverture, la présidence a demandé d’observer « une minute de silence en la mémoire de notre ami Arnaud Rouquairol, manadier récemment décédé ».
Autour de la course :
Jourdan (965).
Très rapide, il répond à tous.
Il finit chaque raset à la planche, où il pivote avec aisance. Pas d’impact au poitrail ; il garde ses forces pour le combat. Meilleur à droite, il fait sauter un crochet pour défendre ses bobines. Dans les cinq dernières minutes, il devient plus exigeant sur la qualité des rasets.
Benhammou prend directement la cocarde à 29€. Meric s’offre les deux glands à 27€ et 30€. Benhammou lève la première ficelle à 64€.
Son engagement est récompensé de neuf « Carmen », et d’un autre au toril.
Aramis (036).
Dès le premier raset, il démontre un tempérament bagarreur.
Lors des rasets, ses bons appuis lui permettent de dessiner de belles courbes avec ses adversaires. Petite frayeur lorsqu’il saute après Jourdan ; idem avec Benhammou. Ses conclusions sont variées : il grimpe sur le marchepied, il cogne au poitrail, il passe la tête par-dessus la planche, il joue des cornes.
Laurier coupe la cocarde à 29€. Benhammou la prend à 32€, ainsi que le premier gland à 27€. Jourdan lève la première ficelle à 88€.
Il entend six fois l’air de Bizet pendant sa course, ainsi qu’au toril.
Queyran (203).
Il cherche sa place, et les tuniques blanches ont du mal à le travailler. Dès qu’il se met en marche, les conclusions appuyées s’enchainent, ainsi que certains envols.
Grosse frayeur avec Benhammou qui passe près de la correctionnelle. Il rentre le second gland et les ficelles.
Chebaïki coupe la cocarde à 46€, et la prend à 64€. Meric s’offre le premier gland à 34€.
Sa course est marquée de huit « Carmen », ainsi que d’un autre au toril.
Séquence Queyran - Benhammou
Igor (978).
Sort avec les couleurs de la devise au garrot.
Il sort avec beaucoup de gaz, et possède de bons appuis. Ce qui lui permet d’être réactif lors des rasets courts, qu’il apprécie bien plus que les rasets allongés pour lesquels il ne répond que très rarement. Expérimenté, il change régulièrement de place pour garder la maitrise du combat. De bonnes conclusions aux planches font tourner le disque.
Benhammou coupe la cocarde à 29€, que prend Merci à 34€. Chebaïki s’offre le premier gland à 34€, et Martin le second à 27€. Benhammou lève les deux ficelles à 62€ et 80€.
Il a droit cinq fois à l’air de Bizet, et d’un autre au toril.
Caïman (265).
Il cherche le meilleur endroit pour l’affrontement, et fonctionne par intermittence.
Les tuniques blanches s’emploient à le travailler, mais il ne répond pas toujours.
Benhammou coupe la cocarde à 36€. Laurier la prend à 36€, ainsi que les deux glands à 27€ et 30€. Meric s’offre la première ficelle à 60€.
Drac (188).
Il perd cocarde et glands en deux minutes, puis se ressaisit.
Il est meilleur sur les reprises, et délivre de bonnes conclusions qui vont mettre les planches, et le disque, à rude épreuve. Il finit souvent la tête par-dessus la planche, parfois en grimpant. Il accroche Jourdan, sans gravité.
À 27€ la coupe de la cocarde pour Jourdan, la cocarde pour Meric, le premier gland pour Laurier, et le second pour Vacaresse. La première ficelle est levée par Vacaresse à 76€, et la seconde par Laurier à 70€.
Il est récompensé de dix « Carmen », et d’un autre au toril, sous les acclamations du public.
Tau neuf (419).
Sort avec les couleurs de la devise au garrot.
Étalon rapide, nerveux, disposant de bons appuis. Il réclame le combat, et se révèle bon sur les séries. À revoir.
Vacaresse coupe la cocarde à 48€, que prend Martin à 50€. Jourdan s’offre le premier gland à 30€. Martin lève le second gland à 27€, et la première ficelle à 30€.
Il a droit à deux « Carmen », et d’un autre au toril.
Palmarès de la course.
Pascal Laurier remporte le 44ème Souvenir Louis-Gros.