Les courses espagnoles, la corrida, novillada, etc.
C’est la mise à mort en public du taureau qui combat l’homme la corne nue, sans protection, sans emboulage.

Les courses portugaises. Les forcados.
En final, c’est la mise à mort du taureau non en public mais dans le toril. La bête combat l’homme les cornes emboulées, dans des gaines de protection.

Les courses de rejón, de caballeros, les rejoneadors.
Mise à mort en public. Combat de l’homme sur son cheval contre le taureau aux cornes souvent dépointées. A vous d’en tirer les conclusions qui s’imposent.

Les courses landaises. Les écarteurs.
Bien que les acteurs combattent une vache téléguidée aux cornes dépointées, elle est toujours remise en liberté à la fin de sa course.

Les courses àla cocarde (la course libre du raseteur).
Ici, l’homme lutte face à un fauve aux cornues nues, la pointe bien acérée, sans emboulage, et le taureau cocardier est remis en liberté sur son pâturage camarguais à la fin de son quart d’heure de course.

Les courses dites de "bachouchage".
C’est la course du taureau-piscine et la course des cocardiers aux cornes emboulées pour les amateurs.
L’on peut ajouter aussi dans cette catégorie les charlotades et les spectacles comico-taurins.

Il est navrant de constater que beaucoup de gens refutent par principe tout ce qui touche à la course de taureau car, disent-ils, ils n’aiment pas les voir maltraiter et tuer en public.

Vous pouvez maintenant remarquer que dans seulement les 3 premières catégories, les taureaux (en espagnol toros) sont abattus, alors que dans la 4e, la 5e et 6e catégories, c’est-à-dire dans les courses françaises, l’acteur N° 1, le bovidé, regagne toujours en fin de prestation sa prairie.

Il faut souligner aussi que nous permettons par ces principes, par ces jeux taurins, à notre taureau camarguais, ou notre vache landaise, de pouvoir se manifester, en un mot de pouvoir vivre sa vie.

Sachons nous indigner en pensant au boeuf et à la vache laitière qui docilement, sans rechigner, suivent le boucher dans les pénombres de l’abattoir.

Il faut souligner enfin que nous permettons aussi à nos jeunes gens de pouvoir défouler leur agressivité sans dommage pour autrui, car en faisant de la tauromachie active, ils luttent face à un adversaire qui donne des coups pour le plaisir.