A l’attention du touriste :
Les différents types de tauromachies en France.
Un article, non signé, paru en 1973.
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A l’attention du touriste et du curieux ; nous allons souligner les détails de toutes les tauromachies qui se pratiquent en France, qui, à notre avis, ont une importance capitale dans leur final.
Savez-vous combien de sortes de tauromachies dans nos régions méditerranéennes les fanatiques peuvent applaudir ?
Il y en a six que voici décrites succinctement (...)
1° Les courses espagnoles, la corrida, novillada, etc.
C’est la mise à mort en public du taureau qui combat l’homme la corne nue, sans protection, sans emboulage.
2° Les courses portugaises. Les forcados.
En final, c’est la mise à mort du taureau non en public mais dans le toril. La bête combat l’homme les cornes emboulées, dans des gaines de protection.
3° Les courses de rejón, de caballeros, les rejoneadors.
Mise à mort en public. Combat de l’homme sur son cheval contre le taureau aux cornes souvent dépointées. A vous d’en tirer les conclusions qui s’imposent.
4° Les courses landaises. Les écarteurs.
Bien que les acteurs combattent une vache téléguidée aux cornes dépointées, elle est toujours remise en liberté à la fin de sa course.
5° Les courses àla cocarde (la course libre du raseteur).
Ici, l’homme lutte face à un fauve aux cornues nues, la pointe bien acérée, sans emboulage, et le taureau cocardier est remis en liberté sur son pâturage camarguais à la fin de son quart d’heure de course.
6° Les courses dites de "bachouchage".
C’est la course du taureau-piscine et la course des cocardiers aux cornes emboulées pour les amateurs.
L’on peut ajouter aussi dans cette catégorie les charlotades et les spectacles comico-taurins.
Il est navrant de constater que beaucoup de gens refutent par principe tout ce qui touche à la course de taureau car, disent-ils, ils n’aiment pas les voir maltraiter et tuer en public.
Vous pouvez maintenant remarquer que dans seulement les 3 premières catégories, les taureaux (en espagnol toros) sont abattus, alors que dans la 4e, la 5e et 6e catégories, c’est-à-dire dans les courses françaises, l’acteur N° 1, le bovidé, regagne toujours en fin de prestation sa prairie.
Il faut souligner aussi que nous permettons par ces principes, par ces jeux taurins, à notre taureau camarguais, ou notre vache landaise, de pouvoir se manifester, en un mot de pouvoir vivre sa vie.
Sachons nous indigner en pensant au boeuf et à la vache laitière qui docilement, sans rechigner, suivent le boucher dans les pénombres de l’abattoir.
Il faut souligner enfin que nous permettons aussi à nos jeunes gens de pouvoir défouler leur agressivité sans dommage pour autrui, car en faisant de la tauromachie active, ils luttent face à un adversaire qui donne des coups pour le plaisir.