"Gaze" du Japon
Extrait d’une coupe - datant de 1741 - en long du canal du Japon ancien Bras de Fer, où on voit bien que par rapport au coté gauche qui a une certaine profondeur , la "gaze" est nettement moins profonde.
La profondeur minimale du canal devait être d’au moins 2 pans 1/2 d’eau (63 cm) pour que les bateaux à fond plat puissent transporter leurs cargaisons de sel arrivant par la roubine du Roy des salines de Badon.
A propos du canal du Japon voir ce lien :
Le canal du Japon *
Voici un des documents de travail de Monsieur Morra : (NdR)
Portfolio
Publié le
10 janvier 2018 par
-
Mis à jour le
11 janvier 2018
Messages
1. "Gaze" du Japon, 10 janvier 2018, 15:16, par Salva
"gaze" ou "gase" nous avons, sur ce site, et ce depuis les études faites par feu notre ami René Trouillet - alias "Simbèu - opté pour "gase" mais comme nous sommes ouverts à toutes les options et les opinions, nous gardons, et respectons, votre graphie.
Cependant il est intéressant, me semble-t-il, d’observer sur votre document, que la lettre entre le "a" et le "e" de gase présente un prolongement vers le bas qui peut rappeler la boucle du "z" manuscrit sauf... que la boucle de cette lettre - écrite par un droitier - tourne vers la droite alors que la calligraphie employée par l’auteur demanderait qu’elle tourne à gauche comme le "g" de "grand".
A mon humble avis, ce que l’on prend pour un "z" est un ornement - ou fioriture calligraphique - de celui qui écrit.
Je crois qu’à l’époque c’était courant et qu’une lecture - peut-être - trop hâtive peut nous faire prendre une lettre... pour une autre.
2. "Gaze" du Japon, 10 janvier 2018, 21:12, par Bernard
Quand a cet "ornement - ou fioriture calligraphique" l’ouvrage de Poulle en est copieusement garni, ce qui m’a fait souvent réfléchir pour savoir "mais qu’est-ce donc que cette lettre que je ne connais pas". finalement c’est chose courante dans cette époque là.
— combien d’année est-ce que cela a perduré ?
1. "Gaze" du Japon, 11 janvier 2018, 14:55, par Salva
Extraordinaire document que celui présenté par Mr Morra !
Outre le fait qu’il soit d’époque, il nous permet d’observer que quel que soit le degré d’érudition de celui qui écrit, l’identification des mots (le signifiant) dépend du côté artistique de sa calligraphie sans en atteindre le fond (le signifié).
Dans cet extrait ou on peut lire :
on peut lire : "sont limoneuses"
Le premier "s" - de "sont" - semble une majuscule mais qui n’a aucune raison d’être car nous sommes dans une phrase,
le deuxième "s" dans "limoneuses" s’apparente davantage à un "f" qu’à un "s"...
Dans ce deuxième extrait :
malgré la volte à droite de la partie inférieure de la lettre, nous pourrions identifier un "z"...
Mais comme le dit l’auteur de l’article "le nombre de différences est tel qu’on peut en perdre notre latin".
Cela me rappelle, bien des années en arrière quand j’étais à l’école primaire - du côté de Barcelone - et que conjointement au livre de lecture à la typographie bien classique, nous avions le livre de lecture calligraphique.
Suprême torture qu’était celle de préparer à la maison la lecture du lendemain : une page calligraphiée d’une personne différente à chaque fois !
3. "Gaze" du Japon, 12 janvier 2018, 08:08, par Bernard
Ce texte - présenté par Mr Morra - c’est ce que nous avons régulièrement dans les archives.
Quand les lettres sont bien formées, passe, mais quand c’était écrit par des personnes ne maîtrisant pas ou peu l’alphabet !!!!
Je vous dis pas combien de fois il faut recommencer pour arriver a déchiffrer le texte, c’est fastidieux, il en est de même ou presque dans les actes notariés !!!!
C’est comme ça que beaucoup de noms propres ont complètement changé.