Mais du moment où il est entré dans en piste ou dans un bouvaou, il obéit au commandement et il sait très bien ce qu’on veut de lui.

Tu lui dis « au toril ! » il va au toril, tu lui dis « au camion » il va au camion.
Tu lui dis « à la caisse » il va a la caisse.

Dans le toril ou dans le camion, s’il est mal placé, on le fait déplacer uniquement au commandement.
Dans ces cas-là il est extraordinaire et il obéit comme un chien.

Par contre sur le pays, c’est tout différent car il ne veut pas aplanter * donc on ne peut pas compter sur lui pour trier une course.
Bien souvent il fait ce qu’il ne faut pas et quand il peut se défiler il ne s’en prive pas.

Jacques Espelly, dans sa longue carrière de gardian, a connu de nombreux simbèu qui, chacun dans son genre, lui ont laissé d’excellents souvenirs.

Celui pourtant pour lequel il a gardé une affection particulière, et qui la lui a toujours rendue, c’est CABRI
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