Une course mémorable qui va compter aussi bien pour l’avenir des taureaux que des hommes.
J’ajouterai que ce que l’on a vu ce dimanche nous réconcilie avec la course Camarguaise quand tous les acteurs participent au delà du score aux points, à la qualité du travail fourni et au respect des taureaux et du public.

Côté tenues blanches Allouani sera omniprésent prendra des risques calculés et montrera l’exemple à suivre. Les jeunes, Favier-Alliaga-Bruschet vont nous prouver que l’on peut désormais compter sur la relève qui ne va pas tarder à exploser.

Côté taureaux , la première partie n’est pas des plus reluisantes
1- Coyotte de Caillan semble avoir atteint sa limite et rousigue un long 1/4 d’heure.

2- Escamillo de Raynaud réveille la course, donne de belles répliques mais ne dure que 6 min.

3- Pavoun de Vinuesa baroule sans défense et prend tout sans malice

4- Brutus de Lautier : A partir de ce moment, la course prend une autre dimension. Il se déplace, se place et tient les hommes en respect. Une valeur sûre.

5- Horacio de Cuillé : extrêmement dominateur, anticipateur, finisseur dangereux à l’arrivée ; c’est un monstre de méchanceté. Dommage qu’il prenne trop souvent querencia au point d’anéantir toute tentative de provocation chez les hommes. Bruschet-Alliaga et Favier seront les seuls à aller véritablement à la tête.

6- Ratis de Raynaud ; superbe de présentation ; il se déplace souvent, tient les hommes à distance, et va se montrer intraitable. Si ses anticipations donnent le frisson, ses arrivées à la barrière sont criminelles. Une course grandiose, énorme, un taureau exceptionnel qui rentre sous les applaudissements d’un public debout. C’est rare et il faut le dire.

7- Gaia de Chabalier, une vache qui clôture de façon brillante une course qui va rester gravée dans les mémoires.

Coup de chapeau aux organisateurs qui, une fois de plus, ont montré qu’au delà du trophée taurin lui même, la course Camarguaise possède ses titres de noblesse.

LIBERTE


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