Rognonas. 1ère journée du trophée des charretiers.
Le duo Ciacchini / Saint Eloi à l’honneur…
Ouverture de saison au ctpr l’Abrivado de Rognonas et un concours de manades pour le trophée local.
Que retenir de cette course ?
Une première partie monotone mais compliquée. Une seconde avec un très bon Jupiter de Chauvet et un Saint Eloi de la Galère atomique. La grosse ombre au tableau vient du taureau Capucin d’hervas qui n’a rien à faire à ce niveau.
Coté blanc, le mélange jeune/ancien à payé mais seul Ciacchini tire son épingle du jeu, attaquant tous les taureaux et il sera le seul à raseter Saint Eloi. Chapeau !!!
Jaffar de Lautier n°306 : en bon premier, il se calera devant le toril et il faut aller dans son terrain pour qu’il sorte. Vaillant, il connait la musique et ne se laisse que rarement avoir sur les reprises. Alternant la vaillance et un coté un peu plus raide, il rentre avec les honneurs car il a su faire sa course.
Muscadin de Fournier et Fils n°508 : un peu perdu au début face aux attitudes brouillonne des blancs, il se prête au jeu mais augmente la difficulté en baissant la tête. Calé devant le toril, se chauffant un peu, il sort plus vite au raset et termine plus souvent ses actions. A revoir avec plus de pression.
Guicho de Navarro n° 381 : vif, rapide, il prend tout les sites des blancs mais difficile d’y mettre la main tellement il baisse la tête. Rapide, il finit aux bois, cornes en avant, il coupe souvent le terrain des blancs. A revoir.
Jupiter de Chauvet n°601 : vif, ayant l’œil partout, il a su dominé ses adversaires. Placé, faisant le pas, il finit tout aux bois, cornes au delà. A revoir avec un travail plus assidu des blancs. A noter que le jeune Ciacchini, tout juste promu, a été souvent le seul à attaquer le biou.
Capucin d’Hervas n°533 : aucune tenu de piste, semble désintéressé par les blancs, même si c’est dernier essaye de l’entreprendre. Rentre sous un silence complet.
Saint-Eloi de la Galère n°654 : le meilleur pour la fin. Placé, il se jette fort sur le blanc et finit toutes ses actions soit en coup de barrières, soient par de belles envolées aux tubes. Bravo à Jérémy Ciacchini qui à été le seul à travailler le biou. Termine en Carmen cette course.
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