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Chapeau aux deux droitiers Guillaume Cano et Mehdi Anane, ainsi qu’aux deux gauchers Thibaud Douville et Jérémy Pinter.
Travaillées dans un excellent esprit, les vaches se sont exprimées selon leurs qualités. Toutes ont récolté des Carmen et les applaudissements du nombreux public.
Il fallait une gagnante, c’est Gisèle (Blatière Bessac) qui a eu les faveurs du jury, mais Sarah (Chaballier) aurait pu y prétendre ; elle a obtenue la place de Poulidor. Les autres n’ayant pas démérité. Merci aux manadiers.

La présidence assurée par Patric Matallana et son assesseur a été irréprochable. Elle a rendu un débat net, clair bien audible grâce à une excellente sono.

 La course :

Cora  : Blatière-Bessac.
Elle est alerte, son caractère bien trempé ne laisse pas indifférent les hommes qui ne la consentiront que par petites doses. Son ennui la mènera parfois en contre piste, mais dans l’ovale le danger est permanent. Les ficelles retournent au toril.

Boumiane  : Chaballier.
Le président du club peut être satisfait de sa protégée, son placement impeccable fait merveille, elle a des réponses limpides notamment sur Cano, Anane. Devant le travail proposé elle se met en valeur plusieurs fois . Elle aurait (sans reproche aux hommes) mérité d’être un peu plus charbonnée. Elle rentre ses ficelles en musique entendu à deux reprises.

Elora  : Blatière-Bessac.
Elle accepte d’entrée les passages répétés, malheureusement sur un saut après l’homme elle se donne un coup de corne sur le flanc. Malgré une prestation interrompue elle entend l’air de Bizet

Sarah  : Chaballier.
Elle se livre dans des séries sans concession. A l’arrivée elle tape, tape encore récompensée comme il se doit par l’excellent Président. A moitie de course elle enchaine huit sollicitations avec aisance. L’air du toréador met l’ambiance dans les gradins . La récompense à son retour évidement.

Gisèle  : Blatière Bessac.
Voilà la cocardière du jour grâce, à sa tenue de piste irréprochable, son sérieux qui marque les esprits, ses arrivées avec la corne au-delà des planches. Aux trousses de Cano (3fois), de Douville (2 fois), de Pinter elle accomplit des finitions qui méritent le respect (gare au danger). Les hommes décidés, Gisèle ne comptant pas, aussi le disque va retentir plusieurs fois. Les ficelles rentrent en musique.

Bartavelle  : Chaballier.
En quatre minutes perd ses principaux attributs. Dans ses actions elle montre ses capacités . Sa prestation laissera le public sur sa faim. Peut être un petit manque de travail dû à la fatigue qui à ce stade de la course semble logique (Dieu seul le sait). Prestation quand même intéressante.

Helena  : Blatière Bessac.
En dernière position elle en fait baver aux blancs qui ne veulent pas capituler , ils sont obligés de se rendre à l’évidence car la bougresse en a dans le coffre. Elle se place dans la région des planches, elle est aussitôt maitresse de la piste. Des actions certes comptées (la fatigue des blancs) mais bien lissées lui font avoir souvent les honneurs. Ses ficelles intactes rentrent avec la Fanfare.

Cette course a mérité un Carmen Général pour le bétail mais aussi pour ce casting de quatre athlètes qui pour la circonstance se sont unis pour honorer l’organisateur.
Bravo aussi à ce trophée qui est souvent décrié mais qui donne souvent des satisfactions aux afeciouna qui le fréquentent.
Comme quoi !

 Les photos