Finale du Trophée des Maraichers Espoir
Des taureaux supérieurs, des hommes au strict minimum mais Santen et Gaillardet aux honneurs....
La fête des maraichers offre cette course avant la grande finale du dimanche. des gradins clairsemés, au vu du temps incertain. la course a été longue. Non pas par la faute des taureaux, sauf Prosper de Blatière mais à cause des hommes qui ont fait le minimum, exceptions faites de Gaillardet (meilleur animateur) et Sabatier qui ont essayé de sauver la course. Coté biòu, Santen remporte les honneurs, mais Banaru du Rhône aurait pu y prétendre. Le reste a été très correct mais sans adversaires, dur dur de juger. la course a manqué de travail de bout en bout.
Prosper de Blatière-Bessac : raide l’animal. prend guère de séries, prend deux rasets et il s’en va et refuse pratiquement souvent. Par contre, quand il daigne venir, il emboite un peu et possède un coup de tête retors. Il rentre sous silence.
Banaru du Rhône : les hommes l’ont craint et les dix premières minutes ont été longues. Anticipant à droite, sortant fort à gauche, le biou utilise les angles pour imposer le respect. Entrepris trop tardivement, il rentre ses deux ficelles avec le disque.
Phoebus de Lautier : très bon taureau, ilaurait pu se montrer meilleur avec plus de travail. A droite, il ne veut rien voir, il vient mais sans plus. A gauche, son coté de prédilection, il se jette fort, se dédouble pour finir fort au bois, corne à la planche, et Zbiri passe deux fois prêt de la faute. Carmen.
Santen des Baumelles : lauréat du jour. D’entrée, c’est "cul à la planche, venez me chercher" . Sortant fort, des deux cotés, il finit ses actions soit avec la corne méchante à la planche ou en se soulevant derrière l’homme. Très bon cocardier. Carmen à son retour.
Balour de Félix : brave et généreux, on passe vite aux ficelles. Et quand c’est facile, cela ce voit. les hommes l’ont entrepris de bout en bout et le biou récolte le disque pour sa vaillance aux séries, et dans la pression, il se montre percutant aux bois.
Toscan de Chauvet : il n’a plus son pep’s d’antan mais n’en demeure pas moins intéressant. placé à la planche, il sort fort et enchaîne rapidement les séries. Gaillardet lui fait entendre le disque sur un raset d’école ou le biou finit en barricadier. Mais aux ficelles, le calme plat. les hommes hésitent trop et le biou attendra longtemps. Dommage...
Absolute de Ricard ( HP) : un Ricard, un hors point, des hommes au minimum. du coup, on ne verra rien. Si, des sauts en solitaire du biou qui s’ennui. les hommes lui font deux séries et le biou se révèle abordable mais c’est l’heure de la trompette. On reste sur notre faim.
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Messages
1. Finale du Trophée des Maraichers Espoir, 8 septembre 2013, 21:36, par Bernard
Effectivement des raseteurs bien faibles, et le prix pour moi sans problème à Banaru, du Rhône il a rentré ses 2 glands tout de même