Si la bouvine m’était contée (23/26)
Une étude de Alain Carbonnier
LES COURSES ENFIN TOLERÉES LÀ OÙ ELLES SE PRATIQUENT DEPUIS DES TEMPS IMMÉMORIAUX
Dorénavant, les courses de taureaux vont se dérouler dans la légalité.
Elles sont néanmoins soumises à l’autorisation préfectorale, pratiquement toujours accordées.
Nous ne trouvons dans les archives [1] que ] quelques cas de refus lorsque les conditions de sécurité sont vraiment insuffisantes, ou lorsqu’il y a un grave problème de concurrence entre deux entrepreneurs, ou encore, pour d’autres motifs qui paraissaient relativement fondés.
Le processus est le suivant :
— le maire envoie une lettre au préfet, lui annonçant la date de la course, il y joint fréquemment un projet d’arrêté municipal, soumis à l’approbation préfectorale
— en retour de courrier, le préfet accorde ou non l’autorisation.
[1] Archives départementales du Gard