Quelques noms et dates remarquables :
repères pour une histoire de la Course Camarguaise.
(Mise à jour du 28 août 2018)
De la "Fédération des Cités du Midi" à la "Fédération Française de la Course Camarguaise".
AVIS aux "COPIEURS"....
Cette liste contient des particularités comme celles qui étaient incluses dans la liste éhontément recopiée par Martine Aliaga dans son feu blog Midi-Libre, vous pouvez le consulter sur ce lien :
Et "Pan sur le bec !" du blog de Midi-Libre.Notre ligne éditoriale est claire :
prenez sur ce site tout ce dont vous avez besoin ; ayez uniquement l’amabilité de citer vos sources.
Vos propositions, vos ajouts, vos modifications, vos corrections sont les bienvenus
- 27 mai 1402 : date du plus ancien témoignage d’une "course" donnée en Arles en l’honneur de la venue de Louis II, Comte de Provence (père du Roi René, "Le Bon").
- 16 novembre 1564 : une course de taureaux est donnée sur la place du Marché d’Arles en l’honneur de Charles IX et de sa mère (voir 3. Quelques jalons dans le passé. d’André Laborieux).
- 1850 : loi Gramont promulguant l’interdiction d’infliger des mauvais traitements aux animaux "en public" (interdiction aux cochers de maltraiter leurs chevaux).
- mai 1852 : apparition de "l’emboulage" déjà utilisé en Espagne.
Source :"Une tradition régionale. Les origines de la course libre 1800-1852" de Patrick Bruguière, pages 350 et 351.
En avril 1852 des pétitions sont adressées par les maires au préfet du Gard pour obtenir l’autorisation d’une course de taureaux. Par celui d’Aigues-Vives le 25 avril, par celui d’Aimargues le 29, par ceux de Vauvert et du Cailar le 30 et le 2 mai par celui de Vergèze. La réponse à cette dernière comporte une annotation de la main du préfet qui va permettre de débloquer la situation : ".....reste toujours la question d’humanité. On pourrait rendre les cornes beaucoup moins dangereuses, presque inoffensives en garnissant les cornes de l’animal d’une boule qui en amortirait les coups, ainsi que cela se pratique en Espagne".
- 14 août 1852 à Vergèze : 1ère course libre* avec les taureaux de Prosper Pichéral.
- 1871 un beaucairois, Etienne Boudin " Le Pouly" allait officialiser ce qui n’était encore qu’embryonnaire : la corrida hispano provençale ou course de quadrille, (référence à cuadrilla)
Son grand mérite fût d’appliquer la plupart des suertes espagnoles et de les adapter au bétail camarguais.
Cette course de quadrille allait connaître son apogée dés 1898 sous l’impulsion du fils de son créateur, Ambroise Boudin "Pouly II". Celui-ci restera, sans contestation possible, la grande "Figura" de cette tauromachie particulière.
- 1875 en Septembre : 1ère course mettant en présence plusieurs élevages
- 1891 : apparition du premier crochet*
- 1896 à Toulouse : naissance d’une première association de type fédéral.
Ses statuts furent adoptés le 12 octobre 1897 à Béziers. Cette association prit le nom de "Fédération des Cités du Midi".
La lecture de ses statuts nous apprend que :
"Il est fondé une Fédération des Cités du Midi pour la défense des libertés et coutumes et spécialement pour le maintien des courses de taureaux".
- 1900 le 8 juillet en Arles : lors de la course de six croisés du Pouly est annoncé, pour la première fois, que toute cocarde coupée et rentrée donne droit à la moitié de la prime.
- 10 octobre 1903 à Toulouse :
à l’initiative du Président de la Société Tauromachique de Béziers, Jean Biscail fut fondée la " Fédération Méridionale des Sociétés Taurines "
- 1903 en Arles : création par Mistral "di Fèsto Vierginenco" (Fêtes des Vierges)
Le 24 Juin 1904, aux Saintes Maries de la Mer, le Marquis de Baroncelli reproduit cette fête. L’initiative donne naissance au " Coumitat Vierginien* ".
Le 16 août 1909, cinq ans plus tard, le comité évolue et devient " La Nacioun Gardiano* "
- 1er juillet 1906 à Nîmes se tient une assemblée groupant trente six sociétés taurines.
- 5 et 6 mars 1910 à Montpellier :
Création de la Fédération des Sociétés taurines de France et d’Algérie à l’initiative de Mr CLUZEL, Président de la Société "la Montera" de Montpellier qui convoqua 26 associations taurines afin de créer sous le régime de la loi de 1901 un groupement qui prenait le nom de "Fédération des Sociétés Taurines de France et d’Algérie".La Fédération des Sociétés Taurines de France, créée en 1910 est la plus ancienne des associations françaises de clubs taurins.
Elle regroupe aujourd’hui 70 clubs taurins de toutes les régions françaises et de Bruxelles.
Son objectif est de lutter pour le maintien de l’éthique de la corrida, pour l’intégrité du toro de combat et la défense des intérêts des aficionados.
Depuis son indépendance, le nom de ce dernier pays a disparu de l’intitulé.
- 1919, mise en pratique du jeu des cocardettes*
- 1920 : Création de l’ "Association des Eleveurs de Taureaux de Combat" par Mr Pouly père.
- 6 mars 1921 à Nîmes :
Adoption d’un Règlement de la course libre 1921 * règlement de la course libre élaboré en 1920 et adopté au congrès fédéral du 6 mars 1921.
- 1921 (ou 22...) à Lunel :
Ne sont acceptés en piste que les raseteurs vêtus de blanc.
- 17 novembre 1921 : La Levée des Tridents* , le jour où le peuple de Bouvine fit reculer la S.P.D.A.
- 1926 : apparition des glands (thèse de Sournia, p. 22, reprise dans "Des siècles de bouvine" d’Alain Laborieux, p. 148).
- 1928 :
— le 2 juillet, déroulement de la 1ère Cocarde d’Or* (Arles)
pour cette première, les organisateurs exigent la tenue blanche (certainement pour la 1ère fois en Provence)
— le 30 juillet, déroulement de la 1ère Palme d’Or* (Beaucaire)
Sources : André Chamand, dit Lébrau, page 6 de son livre " 75 ans de Cocarde d’Or "
— octobre 1928 : le port de deux glands sur la tête du taureau n’est pas encore généralisé
Lunel, course du 7 octobre 1928 : à 2h 45 ( précises).
- 1930 :
— la limite du temps de la sortie d’un taureau était très imprécise et certainement négociée avec le manadier : Le Ramoneur à Redessan mai 1930
Manade Granon
— dans ce même article, le chroniqueur MARIO nous dit : "Mais qu’il nous soit permis de critiquer les organisateurs d’avoir engagé deux raseteurs."
Donc, en 1930 il y avait déjà des "engagements".
- 1933 :
— à l’enterrement du Sanglier on joue - certainement pour la première fois - le grand air du Toreador de Carmen, opéra de Bizet.
— Nouveau règlement de la "Fédération des Courses intégrales de taureaux cocardiers"
Course à Rognonas octobre 1933, extrait du règlement publié sur l’affiche :
"Toute cocarde coupée et non enlevée sera payée la moitié de sa valeur à celui qui l’aura coupée.
Si la cocarde est enlevée, le quart sera payé à celui qui l’aura coupée et le reste à celui qui l’aura enlevée.
Les taureaux ne seront attaqués qu’à la deuxième sonnerie.
La Direction ne répond d’aucun accident.
Les parents sont priés de surveiller leurs enfants."
— création d’un "Syndicat professionnel de défense et intérêts des raseteurs".
- 7 mars 1937 en ARLES :
Premier Congrès "spécial" de la course libre.
5 Mai 1937 : Création de l’Amicale des Raseteurs, Société de secours et d’aide.
1er président : l’ancien raseteur Charles Gleyze
- 1951 : Création de l’ " Association des Manadiers de Taureaux de Race Camargue* ".
- 1951 : Création du "TROPHEE TAURIN - LA PROVENCE - MIDI LIBRE" dont la première compétition se joue en 1952 .
Les quotidiens de presse écrite "La Provence" et "MIDI-LIBRE" organisent pour chaque saison de courses camarguaises, un trophée sous l’autorité et avec l’accord de la Fédération Française de la Course Camarguaise intitulé : LE TROPHEE TAURIN - LA PROVENCE - MIDI LIBRE.
Il édicte son propre règlement. - 1954 : création du Biòu d’Or élu par la Commission du Trophée Taurin.
- 1952 Congrès d’ALES :
Présentation du projet de charte de la course libre.
- 1953 : François PALOT* est le premier à chausser des baskets pour raseter.
- 1957 Congrés de Sommières :
Maître FONTAINE est élu Président de la section course libre.
- 1959 : Création du " Trident d’Or* "
- 1961 : Création de l’ U.C.T.P.R. à l’initiative de Louis Thiers.
(Union des Clubs Taurins Paul Ricard)
1984 : Louis Thiers |
- 24 Mars 1963 Congrés des Salins de Giraud :
Maître Louis LACROIX au sein de la Fédération des Sociétés Taurines de France, devient Président de la "section course à la cocarde" (Jérôme VIGNE secrétaire). Il en devient le vice-président.
- 31 Mars 1963 :
Naissance de l’ Association Fédérale des Clubs Taurins de Provence Languedoc* (le mot fédération apparaît pour la première fois)
- 1963 :
Création à l’initiative des raseteurs, de l’ "Association des raseteurs".
Premier président : Francis San Juan puis Sicard, Bernard Fesquet, Gérard Barbeyrac, Patrick Fougère (1963), ....
- 1964 Congrès de Nîmes :
Création de l’Association fédérale des clubs taurins de Provence et du Languedoc qui adopte le Projet VIGNON* .
L’autonomie de la gestion des finances de la section course à la cocarde est devenue effective.
- 13 février 1966 :
Création de l’ Union des Villes Taurines de France (U.V.T.F.) - 1966 :
Mise en place du projet VIGNON [1]
La course à la cocarde a son premier règlement : La 1966 - Charte de la course à la cocarde (1/6)* .
Avec lui, l’appellation "Course libre", même si elle a perduré des années durant, devient caduque et devient "Course à la cocarde".
- 1968, Maître Louis LACROIX devient président de la F.S.T. en remplacement du Docteur Marc.
Photo F.S.T. |
- 20 décembre 1972 : A l’initiative d’André Bouix, l’ " Amicale des Gardians Salariés* " voit le jour.
Elle est, aujourd’hui devenue "L’Association des gardians professionnels de taureaux et toros de Provence et de Languedoc", représentée au sein du Comité Directeur de la FFCC.
- 1973 : Deux ans avant la course camarguaise, la course landaise est reconnue "Sport" par le ministère des sports.
- 16 Mars 1975 Congrés de Mouriès :
Projet de création de la Fédération Française de la Course Camarguaise (F.F.C.C.)L’assemblée générale du 10 juillet 1975 officialise cette décision et le 10 octobre 1975 la Fédération Française de la Course Camarguaise (F.F.C.C.) est agréée par le Ministère.
La course camarguaise est reconnue comme sport par le Secrétariat d’Etat à la jeunesse et aux sports.
Voir : [-11702] *
Me Louis Lacroix* fut le Président fondateur.
La F.F.C.C. était née.
Avec elle, l’appellation de la Course change. Avec le projet Vignon la
"Course libre" était devenue la "Course à la Cocarde". Avec la naissance de la F.F.C.C. la course devient désormais la "Course Camarguaise".
- 15 octobre 1975 : création des courses de promotion* .
- 1975, le 27 novembre :
Pierre MAZEAUD*
Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports, de Valéry Giscard d’Estaing, en visite au Crès, est reçu par M. Quet, Maire de la ville
Il était accompagné par Jean-François Deniaud, Secrétaire d’Etat à l’Agriculture.
Il annonce solennellement que la Course Camarguaise est promue "Sport national".
Adresse du siège FFCC : 22 rue Jeanne d’Arc, 30000 Nîmes.
- 1978, le 17 Mars :
promulgation de l’arrêté ministériel portant reconnaissance officielle de la race du cheval Camargue, classée aujourd’hui dans la catégorie des chevaux de sang (par arrêté ministériel du 10 octobre 2002, le Stud-Book du cheval Camargue est inclus dans le livre généalogique des races françaises de chevaux de selle)
- 1980 : la transformation en fédérations sportives, reconnues par le Ministère de la Jeunesse et des sports, des Fédérations Camarguaise et Landaise eut pour conséquence l’impossibilité d’avoir un statut commun avec la Fédération des Sociétés Taurines de France.
L’union des différentes tauromachies ne pouvant que présenter des avantages, le président de la F.S.T. le fit dans une "Union des Fédérations Taurines de France" (U.F.T.F.).
- 1981 : Création de " La Cocardière d’Or* "
- 1981 : les courses de promotion changent de nom et deviennent : courses de protection (Ces courses ne pouvaient avoir lieu ni les dimanches ni les jours fériés).
- 21 Janvier 1987 : L’association de manadiers, l’A.E.T.R.C. "Association d’Eleveurs de Taureaux de Race Camargue" voit le jour et devient une composante représentative au sein de la F.F.C.C.
En 2002 elle change de nom et devient "Association des éleveurs de taureaux de courses camarguaises", A.E.T.C.C.
- Novembre 1987 :
Création de l’ "Association des Anciens Razeteurs", iniatiative de Charles Fidani.
Premier président : Charles Fidani puis Daniel Pellegrin dit "Pelo", Roger Pascal.
- 1994 : Frédéric Lescot, Jean Lafon et Pierre Aubanel montent une association intitulée "Regroupement des manadiers d’abrivado, bandido et encierro ".
En 2005 elle changera de nom pour devenir " Groupement des manadiers d’abrivado et des traditions camarguaises* ".
- 1997, le 1er juillet : naissance de la revue fédérale entièrement prise en charge par la F.F.C.C. : "La Fe de biòu"
- 2000, le 16 Juin : La F.F.C.C. est dans ses murs en se portant acquéreur de l’immeuble sis au 485, rue Aimé Orand, 30 000 Nîmes.
Une plaque commémore l’événement de ce jour.
- 2000 : L’ Association des Gardians Non Salariés, l’A.G.N.S., Jacques Pic étant président et Salvador Llaurado secrétaire, devient une composante de la F.F.C.C.
- 2002 : Une charte des spectacles de rues* est créée à la demande du Préfet de région en collaboration de la F.F.C.C.
- 2002 : Naissance du Championnat de France : " L’Escalassoun* " qui concerne les catégories :
- Manade
- Raseteur Elite
- Raseteur Espoir
- 2004 : Visite de Jean-François Lamour* , Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative qui assiste à Marsillargues à une Course Camarguaise* .
- 2004 : A la demande de l’association des présidents de course, la ficelle change de couleur : elle devient jaune pour mieux la visualiser.
- 2008 : Création des Ligues régionales sportives : Languedoc-Roussilon (L-R) et Provence- Alpes- Côte d’Azur (PACA)
- les courses de protection deviennent "courses de Ligue"
- suppression du frontal comme attribut
- 2009 : La F.F.C.C. reçoit délégation de mission de Service Public
- 30 mars 2011 : Henri Itier démissionne de ses fonctions de président F.F.C.C.
La présidence est assurée par le vice-président Jacques Mailhan qui s’entoure, par cooptation, de deux autres présidents afin de constituer un triumvirat : Bruno Pécout et Benjamin Villard.
- 2012 : le 12 janvier, la ficelle redevient grise.
Liste des Présidents* de la Fédération Française de la Course Camarguaise (F.F.C.C.) :
- Louis LACROIX 1975 - 1977
- Pierre SARGUET 1977 - 1980
- Jérôme VIGNE 1980 - 1988
- Bernard FESQUET 1989 - 1991
- Intérim 1992
- Henri ITIER 1993 - 2011
- Jacques MAILHAN dès le 1er avril 2011
- Jacques MAILHAN , Bruno PECOUT, Benjamin VILLARD 20 avril 2011 - 27 juin 2011
- Pierrick VIDAL du 27 juin 2011 au 28 juin 2011 (18 heures de présidence)
- Ciryl Daniel ; 7 juillet 2011 - 10 mars 2013
- Gérard BATIFORT 10 mars 2013 - démissionne le 22 décembre 2015
- Comité de Pilotage du 22 septembre au 21 Décembre 2015.
- Norbert NESTI, 21 décembre 2015 -
- Hadrien Poujol 17 février 2017 - 26 avril 2018
- Soulas Jean-Marc avril 2018 - 12 mars 2020
- Nicolas TRIOL 12 mars 2020 -
[1] Pierre VIGNON était secrétaire de l’Association des Raseteurs mais aussi chroniqueur taurin
Messages
1. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 27 janvier 2015, 16:23, par Bernard
1274 : apparition du mot "gardian
2. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 27 janvier 2015, 16:24, par Bernard
1450 : Début du marquage à feu du cheptel bovin
1. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 28 janvier 2015, 09:45, par Liberté
1450 : début du marquage du cheptel bovin ?
"Soins à donner aux nouveau nés lorsque les génisses ont mis bas, tous les soins passent aux petits. On les marque sur le champ au fer rouge pour indiquer leur race et distinguer ceux qu’on a choisi pour perpétuer le troupeau....(3,157-162)
Virgile- géorgiques livre III "les troupeaux. 36 ans AV JC."
Liberté
2. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 28 janvier 2015, 19:03, par Salva
Salvatore di Palma dans son Essai "L’Histoire des marques depuis l’Antiquité jusqu’au Moyen-Age" précise (je cite) :
"Il y a environ 3 800 ans en Mésopotamie, le fameux code d’Hammourabi réglementait l’identification des animaux appartenant à une même personne par marquage corporel au fer rouge.
Le marquage identifiait le propriétaire et le lieu d’origine de l’animal."
Virgile c’était 70 ans avant notre ère....
Mais pour soutenir l’idée de Bernard, il serait bon de cerner l’origine de cette pratique en Camargue.
3. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 27 janvier 2015, 20:52, par burladeras
a noter que le premier raséteur a être en blanc était un peintre en batiment qui arrivait du boulot et ne s’était pas changé (depuis on en a vu des peintres ) mdrrrrrrrrr
1. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 28 janvier 2015, 09:05, par Salva
Burladeras, j’aime bien ton humour...
Je n’ose imaginer ce que cela aurait été si c’étaient des forçats (genre "Les Dalton") qui avaient sauté en piste...
2. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 29 janvier 2015, 11:08, par burladeras
Salva , pour preuve que tout se perd :
j’ai eu le malheur de dire (en présence du père a Galibe , que les raséteurs étaient des voleurs de poules mdrrrrrrrr
C’était vrai a une époque , celle ou ils rasétaient pour manger .
La foudre s’est abattue sur moi (en une génération les mots ou expressions changent totalement de puissance)
3. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 29 janvier 2015, 12:04, par Salva
Pourtant Michel est un calme... en principe.
Mais tu as bien raison, le poids des mots change.
C’est encore plus flagrant chez ceux qui pratiquent l’humour : Coluche ne pourrait plus faire ses sketchs et prononcer ses bons mots... de Funés ne pourrait plus tourner un film comme Rabbi Jacob... et bien d’autres.
De nos jours il est de bon ton de ne pas dire "avant c’était mieux".
Sans doute... mais je regrette la liberté de ton, de parole et d’action qui disparaît petit à petit et ce, en même temps que nos libertés fondamentales.
Mais comme personne (ou presque) ne se plaint....
4. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 30 janvier 2015, 11:48, par Liberté
Adièu burladeras !
Si tu les avais appelés "raubo galino" les 3/4 ne t’auraient pas répondu. Et pour cause !
Pourtant tu as bien raison de t’exprimer en toute liberté.
Il y a les raseteurs que l’on adore, et d’autres qui ne font même pas l’effort minimum pour honorer leur contrat.
Il ne faut pas avoir peur de secouer le cocotier de temps en temps et être sincère en toutes choses. Sinon, plus rien n’a de valeur.
Tu as mon soutien sans réserve.
Liberté
5. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 1er février 2015, 06:59, par burladeras
Merci liberté personnellement , ma passion n’évolue pas dans le bon sens .
Toute une vie a aller aux taureaux avec une forte préférence pour les barricadiers et autres Blatière , me voilà a calculer la trajectoire et n’y voir que le piquet en acier qui l’attend !!!
Tel le chasseur qui ne chasse plus , et qui tous les matins vérifie s’il reste de la boule de graisse qu’il a mis dans ses arbres , afin de nourrir les oiseaux sauvages pour qui il éprouve de l’affection aujourd’hui !!!
Quelqu’un aurait il une adresse de club de scrabble ??? , histoire de me voiler la face , de m’accrocher a des mots , a défaut de ressentir ce vide qui me taquine et détruit inexorablement ma fé di biou !!!
6. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 1er février 2015, 09:42, par Liberté
Nage encore Burladeras, ne te laisse pas couler pour des motifs futiles.
Je vais te faire un aveu : j’ai été 25 ans chroniqueur taurin sur L M. (*) c’est dire si j’en ai vu toute ma vie des courses de taureaux avec des moments inoubliables et d ’autres à décourager les plus inconditionnels qu’ils soient.
J’en arrivais à un point où j’imaginais la course avant de l’avoir vue : tel taureau dans telle piste en présence de tels raseteurs, j’aurais pu rédiger mon article sans y aller.
À un moment donné de ta vie, le cœur parle avec moins de conviction, l’expérience nous fait d’avantage ressortir les défauts que les qualités.
C’est l’indulgence qui nous fait patienter dans des courses que nous avons vues cent fois, ce n’est plus l’aficion.
C’est pour ce motif que j’ai renoncer à écrire. Pour ne pas perturber ceux qui voient encore avec des yeux de Chimène.
Je suis sûr que je te reverrai encore en 2015 derrière ton burladera quand il refera chaud.
Liberté
(*) La Marseillaise (NdR)
4. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 28 janvier 2015, 07:04, par Bernard
1738 : course de taureaux en Arles, pour la visite du duc de Villars
(midi taurin du 11/10/1924)
5. Quelques noms et dates remarquables : repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 28 janvier 2015, 07:06, par Bernard
1778 : interdiction de la bourgine à Nimes (déjà) ; thèse veto de H.Brethaud
6. Quelques noms et dates remarquables :
repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 28 août 2018, 22:49, par Marc Leenhardt
Quelques remarques sur les dates indiquées .....
Le terme de "course libre" a été inventé par Jules Rostain , directeur des arènes de Nimes de 1864 à 1871, lors d’une course qu’il organisa dans les arènes de Nimes le 26 aout 1869.
C’est une course où tous les amateurs seront admis en piste.
Au cours de mes recherches dans la presse régionale, on ne trouve nulle part le terme "course libre" avant cette date du 26 aout 1869 ( voir Le Courrier du Gard du 26 aout 1869)
Le grand revistero Marius Lautier "Lou Saline" dans un article paru dans le journal "L’Aficion" le 23 Novembre 1924 confirme ce fait c’est à dire que "la course libre est, de par son nom, une course où chacun peut exécuter tout ce qui lui plait"
cf le Journal l’Aficion https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5560622h.
Par ailleurs le "crochet" des raseteurs est apparu plutôt qu’en 1891 puisque dans un article du journal arlésien "L’Homme de bronze" du 1er octobre 1882, on peut lire que dans les arènes d’Arles lors d’une course de vaches pur sang espagnol de la manade de Faraman appartenant à M Joseph Yonnet les "crochets sont tolérés".
Donc les crochets existaient déjà en 1882 !
1. Quelques noms et dates remarquables :
repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 29 août 2018, 09:03, par Liberté
Bonjour monsieur Leenhardt,
on trouve aussi dans le livre "Les origines de la course libre" de Patrick BRUGUIERE, docteur en histoire contemporaine, l’origine de l’appellation "course libre" entendu comme "libre de toute interdiction".
Car il faut savoir qu’aussi bien sous l’ancien régime où après la révolution française, les courses de taureaux ont été interdites ou autorisées au gré de l’autorité du moment au prétexte que ces jeux étaient susceptibles de générer des désordres pouvant conduire à l’émeute.
Voilà une autre version tout aussi crédible aussi.
Liberté
7. Quelques noms et dates remarquables :
repères pour une histoire de la Course Camarguaise., 30 août 2018, 08:12, par Bernard
1891 : première utilisation d’un crochet, il n’avait que 2 branches, mais pas de "dents"